L'heureuse

9 mai 2011 Comments Off

Le long de la Côte d'amour des étendues de sable s'étendent entre la Baule et Saint Nazaire, c'est l'embouchure de la Loire. Nous survolons les chantiers navals, et nous dormons sur plusieurs plages. Les week end ont l'odeur de l'iode à plein poumons et celle de sa peau. L'odeur qui me dit que je suis ici comme nulle part ailleurs, à l'heure heureuse exactement. Les quais de gare nous retrouvent sans jamais nous perdre, mon existence est un train surpuissant on peut bien me voler mon sac, me casser mes chaussures, me donner des avertissements, me dire de ne pas partir de rester là à bien mourir, je m'en fous moi je t'aime, et la vie est ailleurs. Je parcours sept cent kilomètres, je ne suis pas matérialiste, je peux bien avoir mes biens disséminés, vivre sans micro onde, sans canapé, je suis où est mon cœur.

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